C’est ainsi depuis la nuit des temps et peut-être même un peu avant : certaines terres attirent les rêveurs. La Lozère en est une, qu’elle soit celle des Camisards ou celle de la Bête du Gévaudan. Sur ces reliefs tourmentés plus qu’ailleurs, on a cru au grand mythe du fromage de bique et à celui de la courgette bio. Mais elles sont hautes les murettes et rudes les pentes : rien n’a été facile pour poser son pied dans la trace des anciens. Et moins encore de ne plus être « un étranger ». Mais n’est-ce pas la mixité des mondes qui pose vraiment la réalité que « d’être » d’une terre ? C’est en tout cas ce que m’a raconté une vieille chèvre campée sur la muraille du passé. Depuis une dizaine d’années, une place est laissée à une résidence de création en amont du festival. Il s’agit de cautionner la démarche d’un artiste en lui donnant les moyens de nourrir et de mener à bien son projet, mais aussi de permettre la rencontre et l’échange entre un artiste et la population, en permettant à cette dernière de partager un moment de création artistique. Ainsi à l’autome 2015, Olivier de Robert a été invité pour travailler sur une création autour de l’accueil des nouvelles populations.
LA CHÈVRE DE MALBOSC ET AUTRES RENCONTRES IMPROBABLES
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